Ce recueil de contes de grands auteurs classiques propose de passer un moment des plus agréables en compagnie de revenants plus ou moins chaleureux.
Les histoires, souvent cocas, parfois terrifiantes mais toujours prenantes, peignent autant de sourires que de rictus effrayés sur le visage du.de la lecteur.rice.
Et nul besoin de se mettre devant une cheminée dans un vieux manoir grinçant pour se glisser dans l'ambiance de cet album! Les illustrations, saisissantes de réalisme, se chargent de poser l'atmosphère, si bien qu'on aurait l'impression qu'un fantôme est derrière nous pour lire par-dessus notre épaule ...
Vous l'aurez compris : il n'est plus nécessaire d'attendre Halloween pour frissonner de peur !

Un petit album en accordéon qui cache dans ses multiples replis un panorama hivernal onirique. Il ne faut pas hésiter à déployer cette longue frise qui retrace le voyage d'un train à travers les montagnes.
L'ambiance de cette fresque muette est apaisante et reposante. L'illustration ininterrompue dépeint un calme puissant, lequel s'échappe des pages pour s'enrouler autour de nous tel un plaid. Comme les voyageur.se.s du train, on laisse volontiers notre regard se perdre dans les paysages éthérés de montagnes enneigées, de bois silencieux et de lacs endormis.

Trente-deux doubles pages pour autant d'histoires d'amour révolues, absolues, florissantes, pourrissantes, fantasmées, évoquées, espérées, ...

A chaque couple ou personnage présenté son propre récit, déroulé tantôt en paragraphes, tantôt en quelques phrases, tantôt en quelques mots ... mais toujours avec poésie et mélancolie.

Le crayonné léger et feutré des illustrations s'accorde à merveille avec l'intimité et la sensualité représentées. Un regard, une caresse, tout geste figé par le dessin n'en perd pas moins son amplitude ni son histoire. C'est sans peine que le.la lecteur.rice en devine les tenants et les aboutissants.

C'est un superbe album pour adultes que nous proposent Hélène Delforge et Quentin Gréban. Un régal pour les yeux et pour le coeur!

Dans ce début de série haut en couleurs et en émotions, les auteur.rice.s nous propose un retour dans les années 60 tout simplement bouleversant.

Lucia, du haut de ses dix ans, entraîne aussi bien le.la lecteur.rice que son père dans une épopée entre Italie et Afrique du Sud. Pleine de conviction, de courage et d'entrain, ce n'est pas son jeune âge, son père ou les diktats de la société qui vont arrêter notre héroïne.

C'est un récit d'aventure historique qui nous est proposé ici, récit que j'ai trouvé, pour ma part doté d'une poésie sans pareille.

Mary vit en 1982 dans l'orphelinat de Thornhill. On découvre, à travers les pages de son journal intime, le harcèlement dont elle est victime, sa passion pour la création de poupées et ce mutisme qui l'enferme dans un cercle infernal.
Ella, quant à elle, vient d'emménager dans une maison derrière l'orphelinat en 2017. Dans une narration devenue graphique, Thornhill n'est plus qu'une demeure à l'abandon aux allures de maison hantée, et pour cause.
Les destins des deux jeunes filles se croisent quand le "fantôme" de Mary ne cesse de se montrer sous la fenêtre d'Ella. S'engage alors un jeu du chat et la sourie qui prend des airs de jeu de piste sombre et captivant au dénouement qu'on devine indubitablement tragique.