Gaz de schiste

La découverte de minerais ou de gisements d’hydrocarbures dans une région du monde n’est jamais une bonne nouvelle pour les populations qui y habitent et la découverte de richesses dans le sous-sol sonne souvent le glas des populations qui y résident parfois depuis des siècles.
Les catastrophes de l’ère pétrolière ont ponctué une aventure globalement perçue comme humaine et universelle comportant forcément des risques. Mais aujourd’hui le désastre est global, humain, sanitaire, environnemental.
L’extraction des hydrocarbures de schiste ne viendra qu’aggraver ce sombre bilan.
Le vaste mouvement de contestation spontané des citoyens et des élus touchés dans leur région par des permis d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures de schiste a également été consécutif à l’état de fait insupportable qu’aucun débat, aucune concertation n’ait eu lieu sur une orientation mettant en danger les populations et leurs territoires.
Les alternatives existent et ont été évaluées depuis une bonne décennie. Fondées sur la sobriété et l’efficience énergétique avec la diversité des énergies renouvelables, elles assurent à la fois une sortie totale du nucléaire et une nette amélioration de l’indépendance énergétique nationale. Le renoncement volontaire à l’extraction des hydrocarbures de schiste doit être envisagé comme notre émancipation face au despotisme des multinationales