Entrer dans le royaume de la divine volonté

Ce deuxième recueil de textes de la mystique italienne Luisa Piccarreta (1865-1947) présente une sélection d'extraits de son Livre du ciel. On y trouvera les fondements de la sainteté chrétienne en tant que vivre dans la Divine Volonté, objet des révélations de Jésus à Luisa, destinées à renouveler la vie de l'Église et du monde.Le lecteur trouvera dans ces pages la richesse doctrinale et spirituelle du principal ouvrage de Luisa, rendue accessible par le choix des textes et leur commentaire. « Ma fille, la sainteté de la vie dans ma Volonté est la sainteté non encore connue et que je ferai connaître. Qu'il est beau de vivre dans mon Vouloir ! Ces saintetés dans mon Vouloir sont et seront, non pas humaines, mais divines. Ces âmes opèreront non plus humainement, mais, pénétrant dans mon Vouloir, leurs actes se multiplieront au profit de tous, d'une manière toute divine, et je recevrai la gloire divine de la part des créatures. Les actes de ces âmes, faits dans mon Vouloir, portant en eux-mêmes la puissance créatrice, seront le nouveau salut de l'homme, et apporteront tous les biens sur la terre, ils apporteront la nouvelle ère et le triomphe sur l'iniquité humaine. Ils seront le contrepoids à tous les actes humains accomplis avec une volonté humaine. Ce contrepoids rétablira la fraîcheur, la beauté et l'ordre de la volonté humaine lorsqu'elle fut créée. Ma fille, vivre dans notre Volonté est un don que notre magnanimité veut faire aux créatures et par ce don la créature se sentira transformée : de pauvre, elle deviendra riche, de faible, elle deviendra forte, d'ignorante, elle deviendra savante, d'esclave de ses misérables passions, elle deviendra douce et volontairement prisonnière d'une Volonté toute sainte, qui ne la gardera pas prisonnière, mais la rendra reine d'elle-même, reine des possessions divines et de toutes les choses créées. Par ce don, la famille humaine se sentira tellement liée à son Créateur, qu'elle ne se sentira plus éloignée de lui, mais aussi proche que si elle était de sa propre famille, et vivait avec lui dans son propre palais. »