- EAN13
- 9782140486371
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 05/10/2023
- Collection
- Ouverture Philosophique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
De l'éthique chrétienne à l'éthique philosophique
Une question de métaphysique
Pierre Zanga
L'Harmattan
Ouverture Philosophique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 48,00
L’articulation entre l’esse et l’ens, quelqu’un et quelque chose, est au cœur
du déclin de l’éthique. En amont de ce déclin, il y a un problème de
métaphysique. Les éthiciens ont en commun l’agir humain, mais les divergences
apparaissent lorsque se pose la question du principe premier ou la cause
première de l’agir de l’homme et de sa finalité. Lorsque le premier principe
qui est à l’origine de tout ce qui existe dans le monde est différent du
premier principe philosophique, l’intérêt pour le « pourquoi » des choses
s’éclipse au profit du « comment ». L’homme est ainsi dédouané de sa relation
à la cause première à l’origine de tout ce qui existe dans le monde, lui-même
et l’éthique y compris. Avec la disparition de la dimension transcendantale,
Dieu, le cosmos et tout ce qui s’y trouve deviennent les produits de
l’ingénierie de l’esprit humain. Dès lors, l’homme est en mesure d’ériger un
ordre éthique sans faire aucune référence au premier principe. Vu sous cet
angle, le « comment » finit par fonder le « pourquoi » ; l’ens devient un res
et quelqu’un est substitué par quelque chose.
du déclin de l’éthique. En amont de ce déclin, il y a un problème de
métaphysique. Les éthiciens ont en commun l’agir humain, mais les divergences
apparaissent lorsque se pose la question du principe premier ou la cause
première de l’agir de l’homme et de sa finalité. Lorsque le premier principe
qui est à l’origine de tout ce qui existe dans le monde est différent du
premier principe philosophique, l’intérêt pour le « pourquoi » des choses
s’éclipse au profit du « comment ». L’homme est ainsi dédouané de sa relation
à la cause première à l’origine de tout ce qui existe dans le monde, lui-même
et l’éthique y compris. Avec la disparition de la dimension transcendantale,
Dieu, le cosmos et tout ce qui s’y trouve deviennent les produits de
l’ingénierie de l’esprit humain. Dès lors, l’homme est en mesure d’ériger un
ordre éthique sans faire aucune référence au premier principe. Vu sous cet
angle, le « comment » finit par fonder le « pourquoi » ; l’ens devient un res
et quelqu’un est substitué par quelque chose.
S'identifier pour envoyer des commentaires.