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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots15 août 2015
guerre
Ouvrir ce roman, c’est plonger dès les premières pages au cœur d’un combat au fin fond de l’Irak. Deux soldats se sont liés d’amitié, chacun engagé volontaire pour des raisons différentes. Mais Bartle a fait la promesse de trop à la mère de Murph.
L’auteur alterne les chapitres où les soldats sont à Al Tafar et ceux où Bartle rentre chez lui. Nous devinons ainsi rapidement que Murph n’a pas survécu.
Ce qui m’a frappé à la lecture de ce roman, c’est qu’il est plein de couleurs : le marron de l’Irak, le vert de la Virginie, et le jaune, au détour d’une phrase.
Un roman qui nous plonge dans une guérilla de quartier pour la possession d’une ville dont on ne voit que peu les habitants. Ici, nous sommes au côté des troufions qui exécutent les ordres et se fichent éperdument des discours de leurs gradés.
Une belle écriture au service d’un discours sur la vanité de toute chose, et le difficile retour à la vie civile.
L’image que je retiendrai :
Celle de la poussière et de la chaleur qui collent aux bottes des soldats.https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/27/yellow-birds-kevin-powers
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Conseillé par Stéphanie F. (Libraire)26 juin 2014
Magistral !
Yellow birds est un texte remarquable et fort sur les ravages provoqués par la guerre. Les chapitres alternent entre l'action au cœur d'un Irak en feu et ceux sur l'après-guerre et son douloureux retour à la vie civile. Absurdité de la guerre, incapacité d'en parler et d'oublier, perte de repères, autant de sujets qui sont dénoncés ici. Porté par une langue dense aux accents poétiques, Yellow birds est absolument magistral.