EAN13
9782913238633
ISBN
978-2-913238-63-3
Éditeur
LO CHAMIN
Date de publication
Nombre de pages
153
Dimensions
21,8 x 14,3 x 1 cm
Poids
244 g
Langue
multilingue
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Del lop e de la cèrvia

De

Illustrations de

Traduit par

Lo Chamin

Offres

À peine arrivé en Limousin, Luc de Goustine est de plain pied avec la culture du pays. Tout simplement car il a d'apanage – dins sa biaça dirait-on ici, des trois éléments de la pensée traditionnelle : le symbole, le mythe et le rituel qui le perpétue en le réactualisant, le goût et l'intelligence.Ce texte en est la preuve éclatante qui explique sa parfaite réussite.L'auteur en dit qu'il l'a marié à ce pays. Et comme on se doute que, pour lui, le mariage, certes contrat, est avant tout sacrement, on voit jusqu'où ça nous mène...Cette histoire, née d'un couteau trouvé dans l'ancienne forge acquise et investie, qui pourrait n'être qu'un fait divers (c'en est un), il va, de par tous les registres qu'il a à sa disposition, la porter à incandescence, à l'exemplarité de la légende, fût-elle présente la sortir de l'Histoire, la soustraire à ce qui au pire eût pu être de l'ordre de la sociologie, au mieux de l'ordre de l'ethnographie et, Dieu en soit loué, ne se soucier jamais de cette psychologie qui est une des plaies de la littérature française.Ne lui manque que la langue du pays, dont il est curieux non pas usager ; il va falloir se forger un français apte à rendre tout ça.Du texte, quelques ingrédients, comme ça, pour mettre l'eau à la bouche. Le forgeron (métier à la fois au centre de la communauté et en ses marges les plus incertaines), l'âne, le petit chien blanc, lo leberon, les croix de paille, la bête à sept têtes, le sacrifice des cheveux, lo baptejadis, lo brutladis... J'oubliais ! le loup, la biche. Je n'ai rien dit.Ça pourrait s'appeler La fable de la biche et du loup, non pas fable à la façon d'Ésope ou du bon La Fontaine. Ça pourrait s'appeler Du loup à la biche, comme en un cheminement d'initiation, de révélation, de rédemption.J'en ai assez dit.Quant à la version occitane qu'en donne Joan-Peire Lacomba et qui nous le fait éditer, elle était là, à portée, comme évidente, tellement chez elle avec un tel sujet, une telle écriture. Soit dit sans lui en retirer le mérite, car il fallait qu'il nous en offrît la même qualité. Que ceux qui le peuvent comparent...
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Jean-Pierre Lacombe