- EAN13
- 9782878443677
- ISBN
- 978-2-87844-367-7
- Éditeur
- Faton
- Date de publication
- 14/06/2024
- Nombre de pages
- 208
- Dimensions
- 26 x 20,2 x 0,1 cm
- Poids
- 940 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
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29.00
En 1954, l’historienne de l’art Agnès Humbert remarque dans son ouvrage Les Nabis et leur époque (1888-1900) qu’« il n’y a jamais eu de Nabie ». Certes, toutes les femmes qui gravitèrent autour de Mogens Ballin, József Rippl-Rónaï, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Maurice Denis, Georges Lacombe, Paul-Élie Ranson, Édouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Aristide Maillol, Paul Sérusier, Georges Lacombe, ne sont pas à proprement parler des « Nabies ».
Elles évoluèrent au sein du groupe, non comme artistes à part entière, mais bien comme collaboratrice, assistante, soutien moral, financier et affectif. Le rôle et l’action des femmes chez les Nabis sont présentés comme étant étroitement corrélés à ceux des hommes, épousant des conventions et des places qui sont à l’époque traditionnellement assignées aux femmes. Cet entourage peuplé d’épouses, de sœurs, de mères, de belles-mères et d’amantes se veut un point d’entrée pour regarder finement les conditions de réalisation, les logiques d’influences et les processus de création à l’œuvre chez les Nabis. Dans le prolongement de plusieurs travaux récents, l’exposition souhaite questionner les tensions existantes entre l’œuvre et l’ouvrage, l’esthétique et l’utile, l’art et l’artisanat, l’amateurisme et le professionnalisme, l’artiste et le modèle, l’actif et le passif, le visible et l’invisible, pour complexifier une vision qui a souvent été masculine, clivée et peu mixte du groupe.
Elles évoluèrent au sein du groupe, non comme artistes à part entière, mais bien comme collaboratrice, assistante, soutien moral, financier et affectif. Le rôle et l’action des femmes chez les Nabis sont présentés comme étant étroitement corrélés à ceux des hommes, épousant des conventions et des places qui sont à l’époque traditionnellement assignées aux femmes. Cet entourage peuplé d’épouses, de sœurs, de mères, de belles-mères et d’amantes se veut un point d’entrée pour regarder finement les conditions de réalisation, les logiques d’influences et les processus de création à l’œuvre chez les Nabis. Dans le prolongement de plusieurs travaux récents, l’exposition souhaite questionner les tensions existantes entre l’œuvre et l’ouvrage, l’esthétique et l’utile, l’art et l’artisanat, l’amateurisme et le professionnalisme, l’artiste et le modèle, l’actif et le passif, le visible et l’invisible, pour complexifier une vision qui a souvent été masculine, clivée et peu mixte du groupe.
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