Raven, 1, Némésis, Némésis

Mathieu Lauffray

Dargaud

  • Conseillé par
    4 août 2020

    Après « Long John Silver », voici donc le grand retour de Mathieu Lauffray dans l’univers de la piraterie, et quel retour !

    Sur l’île de la tortue, Raven n’est pas franchement apprécié par ses collègues pirates. Considéré comme portant malheur (ce qui n’est pas totalement faux…) il n’arrive pas à trouver un navire et un équipage. Quand il découvre que sa rivale, la redoutable Lady Darksee part à la recherche d’un nouveau trésor, Raven décide de la prendre de vitesse et part seul en quête du trésor. Bien évidemment rien ne va se passer comme prévu…

    Après « Long John Silver », voici donc le grand retour de Mathieu Lauffray dans l’univers de la piraterie, et quel retour ! Le dessin est toujours aussi génial et l’histoire pleine de souffle avec en prime de belles notes d’humour qui rendent le récit très plaisant. Du tout bon…


  • Conseillé par (Libraire)
    15 juillet 2020

    Cela va souquer ferme

    On pourrait l’appeler « Poissard », « Chat noir », ou plus justement « Jonas » du nom du prophète qui porte malheur. Pas très glorieux pour un héros qui devrait sillonner les mers, conquérir les galions espagnols et terroriser les vaisseaux de St Malo à Tortuga. Il a la mâchoire carrée des hommes virils et invincibles, le regard charmeur des bellâtres méridionaux, le sang froid des flibustiers mais voilà, partout où il va, les navires explosent, les batailles sont perdues et il revient au port, accroché à un malheureux radeau fait de bric et de broc. Il va donc falloir beaucoup d’aventures pour inverser la tendance en ce milieu du XVII ème siècle, où les Caraïbes attirent les aventuriers de tout poil.
    Cette chance sera peut être celle que lui propose une carte au trésor dérobée à un gouverneur rapace. Seulement avec Raven, le flibustier intrépide et individualiste, tout se complique très rapidement et de nombreux obstacles vont se dresser, dont le plus important prend la forme d’une redoutable pirate. Toute de noir vêtue, le visage à moitié marqué et masqué par sa chevelure, elle porte le joli nom de Lady Darksee. Tout ce joli monde va se retrouver sur l’île de Morne-au-Diable, accompagné de colons français naufragés, de tribus cannibales. Le sang va couler, un peu. Les pistolets vont tirer, beaucoup. Bref ça va tanguer sec !
    Mathieu Lauffray avait montré déjà tout son talent de dessinateur dans le remarquable « Long John Silver ». Avec Lauffrey, les embruns nous crachent à la figure, les montagnes se dressent à la façon d’un tableau de Turner dans une atmosphère de lumière flamboyante. Et les trognes sont présentes au rendez-vous: nez rouge, bandeau sur l’oeil rien ne manque.

    Eric