EAN13
9782252041123
ISBN
978-2-252-04112-3
Éditeur
Klincksieck
Date de publication
Collection
REVUE INTERNATI
Nombre de pages
144
Dimensions
23,9 x 15,7 x 1 cm
Poids
275 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Revue internationale d'Histoire Militaire Ancienne. N°5/2017

Klincksieck

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RÉSUMÉ
Daniel Bodi – Le recrutement des tribus pour le combat en 1 Samuel 11 et ARM II 48 et l'âne comme symbole royal des Hébreux à la lumière des coutumes amorrites. Cet article porte sur deux coutumes hébraïques qui semblent avoir des précurseurs amorrites. Nous analysons d'abord le récit en 1 S 11,5-11 où le chef de guerre, Saül, convoque les tribus hébraïques pour la bataille contre les Ammonites en dépeçant une paire de boeufs et en envoyant les morceaux à plusieurs tribus en leur demandant de le rejoindre au combat (v. 7). Une coutume semblable se trouve dans un texte paléobabylonien de Mari (ARM II 48). La lettre décrit comment Zimrī-Līm, le chef de guerre amorrite, est confronté à un problème de mobilisation des troupes. Pour hâter leur rassemblement, un de ses officiers lui demande l'autorisation de procéder de la manière suivante : de prendre un homme en prison, lui couper la tête et l'exhiber à travers plusieurs villages de la Syrie du Nord où stationnent les tribus ḫanéennes. De cette façon il les somme de se rassembler promptement pour la campagne militaire. La deuxième coutume analysée ci-dessous porte sur le début de la carrière de Saül. Parti à la recherche des ânesses de son père en 1 S 9, il finit par se faire oindre comme chef de guerre par les tribus hébraïques (1 S 10,1). L’âne est le symbole par excellence de la royauté parmi les Hébreux et les tribus amorrites semi-nomades. Sa quête à la recherche des ânesses perdues anticipe son élection à la royauté tribale. La conclusion souligne quelques implications concernant l’âne, symbole royal, et son lien avec le symbolisme messianique élaboré en Za 9,9, Mt 21,5 et Jean 20,14-15.
Andrej Mozhajsky – Reconsidération du mouvement de l’armée de Pausanias avant la bataille de Platées en 479 av. J.-C.
Cet article reconsidère les mouvements de l’armée commandée par le spartiate Pausanias avant la phase finale de la bataille de Platées en 479 av. J.-C. – un moment crucial des Guerres médiques qui vit l’armée terrestre perse défaite et contrainte, après la bataille, de quitter la Grèce. L’auteur suggère que l’étude des sources littéraires et de la topographie de la région du Cithéron permettent de mieux comprendre le mouvement de l’armée de Pausanias. L’importance stratégique d’Erythrai est ainsi réévaluée : le pic de Kastron (656 m) permit à Pausanias de réaliser une reconnaissance vitale du terrain avant que la bataille n’en vienne à sa phase finale.Jean-Marie Kowalski – Thymos et « résilience » : retour sur une défaite décisive, l’expédition de SicileLa « résilience » apparaît dans nos sociétés contemporaines à la fois comme une vertu essentielle desindividus et des groupes sociaux, qui les rend capables de surmonter les traumatismes susceptibles de les frapper, et comme le résultat d’un dispositif de maîtrise des risques. Révélant une aspiration à la sécurité et à la sûreté en même temps qu’une forme de foi en la possibilité d’un avenir meilleur, la « résilience » ne trouve pas dans le lexique ancien de notion strictement équivalente. Pourtant, l’exposé de son contraire, l’effondrement moral collectif, est au coeur du récit de l’expédition de Sicile proposé par Thucydide. La destruction complète qui en résulte est selon l’historien le résultat de la perte du thymos par les Athéniens. Cette notion aux échos contemporains, popularisée par Francis Fukuyama dans La fin de l’histoire et le dernier homme (1992), caractérise tout particulièrement les livres VI et VII de la Guerre du Péloponnèse. Déjà présente dans la littérature épique, tragique et historique, elle prend cependant chez cet auteur un sens individuel et collectif qui soulève une série de questions, tant sur les motivations individuelles et collectives de l’action guerrière que sur la pratique du commandement.
David Redaelli – L’estrazione sociale delle reclute delle coorti prétoire e urbaneL’articolo mira a riesaminare la provenienza sociale dei soldati appartenenti ai due corpi d’élite dell›esercito romano, i pretoriani e gli urbaniciani. L›analisi delle iscrizioni in cui sono menzionati i parenti dei soldati (soprattutto i genitori) o nelle quali vengono fornite informazioni relative alle attività o alle cariche di questi parenti o dei milites stessi mostra l’eterogeneità dell’estrazione sociale delle reclute. Nei ranghi di queste formazioni, infatti, coesistevano membri delle classi dirigenti cittadine e persone di natali più oscuri, anche liberti, numerosi figli di liberti e peregrini; anche il reclutamento su base familiare e l’ereditarietà del mestiere militare erano fenomeni molto consueti. L’indagine ha inoltre cercato di individuare delle possibili caratteristiche comuni alla maggior parte delle reclute, rintracciandole nella loro agiatezza economica e in una solida rete di relazioni patronali in cui era inserita la famiglia di appartenenza; tramite la commendatio uno o più influenti protettori potevano così favorire l’ingresso nell’esercito di persone di umili condizioni inserite nella propria rete clientelare. L’analisi prosopografica in particolare è molto importante per ricostruire queste relazioni. Grazie a nuovi documenti, ossia le copie di una costituzione di Adriano del 119 che mostrano il reclutamento tra i pretoriani di uomini sprovvisti della cittadinanza romana, è possibile differenziare anche per i corpi urbani, come per le legioni, l’arruolamento ordinario su base volontaria dal reclutamento in situazioni di emergenza, che avveniva tramite la leva obbligatoria, il dilectus, e con una voluta minore attenzione da parte delle autorità imperiali alle qualità delle reclute.Everett L. Wheeler – Les auxilia parthes dans l’armée romaine, seconde partie : des Flaviens auBas-Empire Dans la seconde partie de mon étude sur l’ala I Augusta Parthorum, je démontre que cette unité s’est battue dans les guerres contre les Parthes de Trajan et de Lucius Vérus ; sans doute, elle a été transférée à l’Est pour les campagnes de Constance II, ou bien de Julien, contre Sapor II. Les effectifs de cette unité étaient des archers pour l’essentiel ; toutefois, étant donné la nature de formation croisée des auxilia à partir d’Hadrien, lors de son stationnement en Maurétanie Césarienne, l’ala ajouta à son répertoire les techniques de lancement du javelot des Maures. Cette unité fut réapprovisionnée au fur et à mesure par des recrues orientales (des Parthes ou bien des soldats originaires des régions au de l’Euphrate, appelés « Parthes » tout court), comme au début de la création de l’unité à la fin de la République. Nous connaissons également une deuxième cohors Parthorum (les fantassins parthes ne sont pas dûment présentés dans les descriptions des armées iraniennes). Des Parthes étaient également employés comme instructeurs de tir à l’arc. Enfin, on dresse un inventaire du recrutement des auxilia au-delà de l’Euphrate durant l’empire tardif : en fait, il est possible que plusieurs unités romaines appelées « parthes » étaient formées par des ressortissants (réfugiés ou recrues) du royaume arsacide d’Arménie.
Immacolata Eramo – Les Naumachiae de Syrianus : tactiques, stratégie et stratégies de composition L’ouvrage de Syrianus Magister nommmé Naumachiae est un texte typique du premier âge de la littérature militaire byzantine, où l’auteur effectue une liaison entre la réalité militaire contemporaine et les principes généraux de la polémographie classique. Cela apparaît clairement dans les descriptions de la tactique et des formations de combat naval de cet ouvrage, qui présentent une relation évidente, sinon un rapport de filiation, avec les descriptions de tactique sur le terrain que le même auteur avait exposé dans le De re strategica. En fait, dans cet ouvrage Syrianus veut mettre en valeur le ratio strategica de ses préceptes, en accord avec la définition de stratêgia qu’il avait énoncé au début du De re strategica.
ABSTRACTS
Daniel Bodi – The mustering of tribes for battle in 1 Samuel 11 and in ARM II 48 and the donkey as the Hebrew Royal symbol in light of Amorite customsThe article analyzes two customs which the Hebrew traditions share with the Amorites. First, the story narrated in 1 Sam. 11:5-11 where Saul levie...
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