- EAN13
- 9782844859020
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 04/09/2014
- Collection
- Petite collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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On connaît mal Georg Christoph Lichtenberg (1746-1799) dans les pays de langue
française : un littérateur marginal, croit-on savoir, auteur d'aphorismes, de
paradoxes et d'observations amusantes. On ignore qu'il fut l'un des
représentants les plus remarquables des Lumières en Allemagne et à sa façon
l'un des plus profonds, dont l’influence a été secrète mais continue depuis
deux cents ans. Ses Cahiers, tenus de 1764 à 1799, dans lesquels il notait au
jour le jour tout ce qui lui passait par la tête, sont devenus un classique
d'environ 1600 pages. On y voit un esprit d'une qualité rare s'interroger et
se parler à lui-même sur tous les sujets qui l'intéressent. Les deux
anthologies de ses Cahiers publiées à ce jour en France, celle de Marthe
Robert (1947) et celle de Charles Le Blanc (1997), laissent trop à désirer.
Elles ne donnent aucune idée du charme de sa prose, de son agilité
intellectuelle et de la profondeur de sa pensée. Jean François Billeter, qui
pratique Lichtenberg depuis longtemps et qui est lui-même de langue française
et allemande, s'est proposé de combler cette lacune en prenant le parti de
réunir et de traduire les passages des Cahiers qui ont le plus retenu son
attention au fil des années, et de présenter au lecteur français son
Lichtenberg. Il a ajouté un aperçu de la vie de cet auteur, un aperçu de son
œuvre et un bref essai où il explique les raisons qu'il a eues, lui le
sinologue, de s'intéresser à cet esprit exceptionnel.
française : un littérateur marginal, croit-on savoir, auteur d'aphorismes, de
paradoxes et d'observations amusantes. On ignore qu'il fut l'un des
représentants les plus remarquables des Lumières en Allemagne et à sa façon
l'un des plus profonds, dont l’influence a été secrète mais continue depuis
deux cents ans. Ses Cahiers, tenus de 1764 à 1799, dans lesquels il notait au
jour le jour tout ce qui lui passait par la tête, sont devenus un classique
d'environ 1600 pages. On y voit un esprit d'une qualité rare s'interroger et
se parler à lui-même sur tous les sujets qui l'intéressent. Les deux
anthologies de ses Cahiers publiées à ce jour en France, celle de Marthe
Robert (1947) et celle de Charles Le Blanc (1997), laissent trop à désirer.
Elles ne donnent aucune idée du charme de sa prose, de son agilité
intellectuelle et de la profondeur de sa pensée. Jean François Billeter, qui
pratique Lichtenberg depuis longtemps et qui est lui-même de langue française
et allemande, s'est proposé de combler cette lacune en prenant le parti de
réunir et de traduire les passages des Cahiers qui ont le plus retenu son
attention au fil des années, et de présenter au lecteur français son
Lichtenberg. Il a ajouté un aperçu de la vie de cet auteur, un aperçu de son
œuvre et un bref essai où il explique les raisons qu'il a eues, lui le
sinologue, de s'intéresser à cet esprit exceptionnel.
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