- EAN13
- 9782749277882
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 28/09/2023
- Collection
- Questions de société
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Je ne vous ai pas guéris
Un psychiatre en cancérologie
Patrick Ben Soussan
Erès
Questions de société
Autre version disponible
-
Papier - Erès 18,00
« Les malades du cancer que j’ai rencontrés, en vingt-cinq ans de travail à
l’hôpital, je les ai tant aimés, comme mes collègues et les équipes qui les
soignaient chaque jour, chaque nuit. J’ai pleuré aussi et beaucoup ri. Si vous
vous demandez à quoi servent les psychiatres en cancérologie, je crois le
savoir : à rendre la maladie habitable. Décidément et sans relâche. » PBS «
Entre les mots que l’on utilise en psychiatrie et ceux dont on se sert en
littérature, entre l’oral et l’écrit, Patrick Ben Soussan le sait, il n’y a
qu’un fil. Le fou n’est qu’un romancier empêché et le romancier n’est lui-même
qu’un fou sous la camisole de ce qu’il nomme l’œuvre. Les chemins de la
création se parent de tous les symptômes des maladies mentales. Le malade et
l’écrivain sont sous l’emprise d’une histoire dont ils se défendent comme ils
peuvent et dont ils guérissent l’un et l’autre en y mettant des mots. A
l’affût, pour surprendre dans le courant de sa rêverie l’écho de l’inconscient
qu’il nomme inspiration, le romancier fait sa propre analyse. Il lui faut,
comme en musique, de l’oreille pour les accords comme pour les dissonances.
Psychiatre et écrivain, Patrick Ben Soussan a l’oreille absolue. » Paule
Constant de l’Académie Goncourt
l’hôpital, je les ai tant aimés, comme mes collègues et les équipes qui les
soignaient chaque jour, chaque nuit. J’ai pleuré aussi et beaucoup ri. Si vous
vous demandez à quoi servent les psychiatres en cancérologie, je crois le
savoir : à rendre la maladie habitable. Décidément et sans relâche. » PBS «
Entre les mots que l’on utilise en psychiatrie et ceux dont on se sert en
littérature, entre l’oral et l’écrit, Patrick Ben Soussan le sait, il n’y a
qu’un fil. Le fou n’est qu’un romancier empêché et le romancier n’est lui-même
qu’un fou sous la camisole de ce qu’il nomme l’œuvre. Les chemins de la
création se parent de tous les symptômes des maladies mentales. Le malade et
l’écrivain sont sous l’emprise d’une histoire dont ils se défendent comme ils
peuvent et dont ils guérissent l’un et l’autre en y mettant des mots. A
l’affût, pour surprendre dans le courant de sa rêverie l’écho de l’inconscient
qu’il nomme inspiration, le romancier fait sa propre analyse. Il lui faut,
comme en musique, de l’oreille pour les accords comme pour les dissonances.
Psychiatre et écrivain, Patrick Ben Soussan a l’oreille absolue. » Paule
Constant de l’Académie Goncourt
S'identifier pour envoyer des commentaires.