- EAN13
- 9782702145241
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 09/04/2004
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Calmann-Lévy 19,30
Paru en 1955, L'Opium des intellectuels est une condamnation sans appel de la
crédulité teintée de mauvaise foi et du dogmatisme dans lesquels se drape
l'intelligentsia française de l'époque.
Raymond Aron interroge avec la plus süre probité intellectuelle l'évolution
des mots "gauche", "révolution" et "prolétariat", ces mots qui appartiennent
au mythe qu'il désacralise.
Car, questionne Raymond Aron, comment accpeter l'attitude des intellectuels
devenus impitoyables face aux défaillances des démocraties dites
"bourgeoises", et pourtant si complaisants pour les crimes perpétrés par les
démocraties "populaires", comment ne pas saisir l'absurdité des amalgames
politico-idéologiques qui ne font qu'aliéner un peu plus des intellectuels en
quête de religion, idolâtrant l'Histoire comme on idolâtre un dieu ?
En rupture avec la famille dont il est originaire, Raymond Aron ne se livre
pas pour autant à un règlement de compte stérile. Il propose une réflexion
dépassionnée, un combat sans haine, invitant à le suivre "tous ceux qui
refusent dans les luttes du Forum, le secret de la destination humaine".
crédulité teintée de mauvaise foi et du dogmatisme dans lesquels se drape
l'intelligentsia française de l'époque.
Raymond Aron interroge avec la plus süre probité intellectuelle l'évolution
des mots "gauche", "révolution" et "prolétariat", ces mots qui appartiennent
au mythe qu'il désacralise.
Car, questionne Raymond Aron, comment accpeter l'attitude des intellectuels
devenus impitoyables face aux défaillances des démocraties dites
"bourgeoises", et pourtant si complaisants pour les crimes perpétrés par les
démocraties "populaires", comment ne pas saisir l'absurdité des amalgames
politico-idéologiques qui ne font qu'aliéner un peu plus des intellectuels en
quête de religion, idolâtrant l'Histoire comme on idolâtre un dieu ?
En rupture avec la famille dont il est originaire, Raymond Aron ne se livre
pas pour autant à un règlement de compte stérile. Il propose une réflexion
dépassionnée, un combat sans haine, invitant à le suivre "tous ceux qui
refusent dans les luttes du Forum, le secret de la destination humaine".
S'identifier pour envoyer des commentaires.