- EAN13
- 9782410006803
- Éditeur
- Belin
- Date de publication
- 19/05/2017
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Belin 17,00
La science du bien et du mal n'a jamais existé, et si Platon s'en désolait,
nous avons cessé, nous, les Modernes, de nous en offusquer. Et pourtant, des
questions d'ordre éthique nous sont incessamment posées aujourd'hui, ni plus
ni moins que par le passé : quelles valeurs morales devons-nous promouvoir à
l'école ? Est-il acceptable d'abandonner à leur sort les familles de migrants
fuyant la guerre ? Mon pays, la France, doit-il intervenir militairement
contre tel ou tel État dit « terroriste » ? etc. Face à de telles
interrogations, nous ne pouvons nous contenter de suspendre notre jugement
sous couvert de relativisme (« À chacun sa conception du bien et du mal »).
Prenant appui sur les réflexions de grands philosophes et théologiens face au
défi du mal, tout en interrogeant la montée de nouvelles formes de violences
au xxie siècle, Laurence Hansen-Løve pose la question : le bien et le mal
sont-ils vraiment des notions obsolètes ? Une fois récusée la fausse évidence
d'une symétrie entre le bien et le mal, il est possible de prendre acte de la
préséance du mal sur le bien. Dès lors, la certitude du mal, posée comme un
fait, cesse de contredire l'incertitude du bien, à laquelle il apparaît sage
de se résoudre.
nous avons cessé, nous, les Modernes, de nous en offusquer. Et pourtant, des
questions d'ordre éthique nous sont incessamment posées aujourd'hui, ni plus
ni moins que par le passé : quelles valeurs morales devons-nous promouvoir à
l'école ? Est-il acceptable d'abandonner à leur sort les familles de migrants
fuyant la guerre ? Mon pays, la France, doit-il intervenir militairement
contre tel ou tel État dit « terroriste » ? etc. Face à de telles
interrogations, nous ne pouvons nous contenter de suspendre notre jugement
sous couvert de relativisme (« À chacun sa conception du bien et du mal »).
Prenant appui sur les réflexions de grands philosophes et théologiens face au
défi du mal, tout en interrogeant la montée de nouvelles formes de violences
au xxie siècle, Laurence Hansen-Løve pose la question : le bien et le mal
sont-ils vraiment des notions obsolètes ? Une fois récusée la fausse évidence
d'une symétrie entre le bien et le mal, il est possible de prendre acte de la
préséance du mal sur le bien. Dès lors, la certitude du mal, posée comme un
fait, cesse de contredire l'incertitude du bien, à laquelle il apparaît sage
de se résoudre.
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