- EAN13
- 9782296300088
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 1995
- Collection
- Cahiers Africains
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 13,00
Si les deux premières décennies qui ont suivi l'indépendance du Rwanda ont été
marquées par le progrès, la situation économique du pays s'est dégradée à
partir de 1985, contraignant le gouvernement d'Habyarimana à faire appel aux
institutions financières internationales - notamment FMI et Banque Mondiale.
Le Programme d'Ajustement Structurel (PAS) démarre en 1990 avec une
dévaluation de la monnaie de 40 % et une réforme du secteur du commerce
extérieur. Analysant l'impact de l'ajustement structurel sur les conditions de
vie de la population de deux communes rurales du Rwanda, entre 1990 - 92, les
auteurs démontrent que pour 75 % des familles, l'existence s'est dégradée mais
que cet appauvrissement n'est pas imputable à l'application du PAS : il y a
une relation de coïncidence plutôt que de causalité entre les deux phénomènes.
Les expériences rwandaise et malienne sont comparées : elles montrent que le
PAS n'entraîne pas nécessairement la paupérisation. C'est la capacité de la
classe politique, avec l'administration, à accepter la nécessité de
l'Ajustement et à adopter ensuite les mesures idoines, qui explique les
résultats si différents voire divergents obtenus au Mali et au Rwanda. L'étude
a été réalisée avant que le Rwanda ne sombre dans le chaos mais la question
des massacres déclenchés en avril 1994 est abordée : y a-t-il un lien entre
l'évolution socio-économique du pays et cette irruption de violence ? Le drame
rwandais s'est produit dans un contexte très spécifique souligné par les
auteurs.
marquées par le progrès, la situation économique du pays s'est dégradée à
partir de 1985, contraignant le gouvernement d'Habyarimana à faire appel aux
institutions financières internationales - notamment FMI et Banque Mondiale.
Le Programme d'Ajustement Structurel (PAS) démarre en 1990 avec une
dévaluation de la monnaie de 40 % et une réforme du secteur du commerce
extérieur. Analysant l'impact de l'ajustement structurel sur les conditions de
vie de la population de deux communes rurales du Rwanda, entre 1990 - 92, les
auteurs démontrent que pour 75 % des familles, l'existence s'est dégradée mais
que cet appauvrissement n'est pas imputable à l'application du PAS : il y a
une relation de coïncidence plutôt que de causalité entre les deux phénomènes.
Les expériences rwandaise et malienne sont comparées : elles montrent que le
PAS n'entraîne pas nécessairement la paupérisation. C'est la capacité de la
classe politique, avec l'administration, à accepter la nécessité de
l'Ajustement et à adopter ensuite les mesures idoines, qui explique les
résultats si différents voire divergents obtenus au Mali et au Rwanda. L'étude
a été réalisée avant que le Rwanda ne sombre dans le chaos mais la question
des massacres déclenchés en avril 1994 est abordée : y a-t-il un lien entre
l'évolution socio-économique du pays et cette irruption de violence ? Le drame
rwandais s'est produit dans un contexte très spécifique souligné par les
auteurs.
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