• 14 février 2015

    Un régal !

    Quelques mois seulement après les évènements du premier tome, on retrouve Widdershins à Davillon. On ne peut pas dire que ce soit de tout repos. Elle l’espérait pourtant, ayant déjà dû traverser de terribles mésaventures. Mais le sort, le destin ou les dieux en ont décidé autrement. Tout d’abord, la ville est moins prospère depuis l’embargo placé sur Davillon par l’Église. Ce qui ne fait pas les affaires de notre amie voleuse. Et puis tout s’enchaine, le nouvel évêque semble comploter, un noble en a après Widdershins et la cerise sur le gâteau… une créature cauchemardesque rôde dans les rues.

    Heureusement, Widdershins n’est pas seule pour faire face à tout cela. Il y a bien entendu Olgun. Ce dieu malicieux qui s’est attaché, au sens propre comme au sens figuré, à sa dernière adepte et qui l’aide autant qu’il le peut avec ses pouvoirs. On retrouve des personnages secondaires que j’avais beaucoup appréciés (et mon ressenti ne s’est pas démenti, au contraire) : Robin, Renard, Julien. Tous font de leur mieux pour aider notre héroïne dans sa mission, dans son combat. On découvre également de nouveaux personnages tout aussi charismatiques.

    J’ai beaucoup aimé l’histoire développée dans ce deuxième tome. Elle est bien pensée, cohérente et cela tient en haleine. Plus les pages défilent plus on a envie de connaitre le dénouement. Mais à mon sens, la plus grande force de ce récit (et plus largement, de cette série) c’est la relation entre Widdershins et Olgun. C’est là où réside toute l’originalité de l’œuvre et c’est ce qui porte l’histoire à chaque fois. Ils sont tous les deux très attachants, leur complicité est palpable et leurs échanges sont toujours délicieux à lire.

    J’apprécie également beaucoup la plume de l’auteur car elle est très communicative. On passe par tout un tas d’émotions au cours de cette lecture. On rigole, on sourit, on frémit, on pleure, on tremble, on frissonne… et j’en oublie ! Chaque page est une surprise et apporte avec elle une nouvelle émotion. On peut donc passer en une fraction de seconde du rire aux larmes car le comique côtoie le tragique. Tragique, car ce qu’il se passe à Davillon est tout à fait dramatique.

    En conclusion, un deuxième tome - que dis-je ? Une série - qu’il ne faut pas rater. La plume de l’auteur est très agréable à lire. De plus, c’est un plaisir de retrouver Widdershins, Olgun, tous leurs compagnons et d’en découvrir de nouveaux. L’histoire est pleine de suspens et le dénouement est poignant.